Lorsque son fils de huit ans décède brutalement, Colette ne peut croire à un accident. Elle soupçonne François, son mari, un homme violent et secret, de ne pas être étranger au drame. Dix ans auparavant, Colette, enceinte d’un autre homme, a été contrainte de l’épouser. Dès lors, il a imposé la terreur et la tyrannie au sein de leur foyer.
Bravant la violence de cet homme, Colette s’engage dans une dangereuse quête de vérité. Quel rôle a t-il joué dans la mort de Sam ? Et quel est ce trouble passé que François semble vouloir cacher à tout prix ?
Au cœur de ce petit village du Morvan, les esprits s’échauffent et les tensions remontant à la guerre atteignent leur paroxysme. Le village bruisse de rumeurs, et de douloureux secrets ne tardent pas à resurgir…
L’histoire de Personne n’a oublié m’est venue d’une étrange façon. J’avais commencé à écrire une histoire dans laquelle deux familles Morvandelles partageaient un secret familial. Je peinais. L’intrigue, laborieuse, n’allait sans doute pas entraîner le lecteur. Je ne pensais qu’à ça : comment rendre cette histoire captivante ? Je tricotais et détricotais les mailles de la trame sans parvenir à un résultat potable. Et puis, une nuit, alors que j’allais m’endormir, l’histoire de Personne n’a oublié s’est présentée à mon esprit. C’était juste avant de sombrer dans le sommeil, vous savez, lorsqu’on est dans cet état cotonneux entre rêve et conscience. Je me souviens m’être dit : pourvu que je m’en souvienne demain.
Le lendemain, avant même de sortir de mon lit (j’ai toujours de quoi écrire à portée de main) j’ai écrit douze pages d’un cahier grand format. L’histoire n’avait plus rien à voir avec ce que je tentais d’écrire, mais mon premier roman était né. Il m’a fallu ensuite neuf mois de travail pour obtenir une version proche de celle que vous pouvez lire.